Mois : mai 2017
Le Coq en Pap’ ; les nœuds papillons (made in France) qui prennent leur envol
Belle aventure que celle du Coq en Pap’. Marine et Maxime Heyman ont créé cette société de confection de nœuds papillon il y a trois ans. Depuis, les demandes affluent, d’autant plus en cette période de mariages. Retour sur une success-story…
Wambrechies. Au deuxième étage de la maison familiale, assis devant sa machine à coudre, c’est là que Maxime Heyman passe ses soirées, une partie de ses nuits, de ses week-ends et de ses vacances. Il adore ça, lui qui a « toujours eu envie de créer ». Après deux à trois heures de travail en moyenne, de coquets nœuds papillon s’échappent de l’aiguille de la machine. En lin ou en tissu, de forme classique, dandy ou slim, unis ou à fleurs, des nœuds papillon estampillés… Le Coq en Pap’.
Trois ans que la petite société wambrecitaine suit le droit fil. À sa tête, Maxime et Marine, son épouse.
Maxime, passé par une école de commerce, travaille alors à La Redoute. Il s’inscrit à des cours du soir pour s’initier à… la couture. Marine, de son côté, récupère une machine à coudre familiale, bosse sur le site Internet du Coq en Pap’… En 2014, la petite société surgit de sa chrysalide. Tissus variés et originaux, packaging moderne, effet de mode, très vite, les nœuds papillon s’arrachent. Et s’envolent un peu partout en France, en Finlande, aux Pays-Bas, à La Réunion, pour un mariage à New York…
En 2016, ils ont confectionné près de 1 500 nœuds papillon ; ils devraient se situer bien au-delà cette année. Et proposent aussi des boutons de manchette, des pochettes… Le Coq en Pap’ a encore de beaux matins devant lui.